Bientôt le changement d’heure. Je le redoute, ce truc absurde.
En tout cas, cette fois, nous avons pris les devants. Grâces aux petites routines que nous avons réussi à mettre en place peu à peu, c’est plus facile.
En ce moment ?
Le LUNDI, maman ne travaille pas. A ton réveil, entre 6h30 et 7h30, je vais dans ta chambre et te donne une petite tétée ou un bout de biberon et quand tout va pour le mieux, nous redormons un peu. Sinon, tant pis pour maman, on est debout tôt, comme papa !
Dès que je suis moins molle, nous partons au marché de Saint Flo. Il y a mes petits marchands favoris, les petites mamies qui t’embarqueraient bien et la « bonne boulangerie » où nous faisons la traditionnelle queue.
Dans la mesure où tu préfères à présent marcher qu’être portée, nous n’allons pas vite, d’autant que j’ai plaisir à te laisser flâner UN PEU. Et ça m’amuse beaucoup, lorsque tu es à plus de 5m de moi, de surprendre des regards inquiets : avec qui est-elle ???? Où est sa maman !? :-) Je ne suis pas peu fière de te voir si indépendante. Même si ça ne me simplifie pas toujours les tâches (comme faire la queue, justement :-/)

Au retour, je range un peu puis nous jouons, souvent dehors où tu veux tout voir (les cockers de la voisine, la chèvre du coin, les pauvres vaches séquestrées de la ferme un peu plus loin, les cailloux à ramasser )… jusque vers midi où je te donne ton repas. Ensuite, j’attends avec impatience que tu piques un peu du nez pour profiter d’une sieste avec toi (1 à 2h, selon). Difficile encore de t’endormir sans sein ni biberon. Tant pis, au moins on dort.
Vers 16h, il faut souvent retourner dehors, alors je te suis. Si je tiens debout, au retour je nous installe à la cuisine et je prépare les légumes achetés le matin. Ca fait la soupe de la semaine et quelques pots à congeler pour tes repas. pendant ce temps, tu batifole sur le pas de la porte s’il fait très beau, ou dans la cuisine et le couloir. Ce jours ci, tu promène ton petit poupon dans un petit caddie en jouet que j’ai récupéré un matin aux poubelles (ça fait glauque, dit comme ça, mais les gens jettent n’importe quoi ! il n’avait pas même une égratignure, ce truc !). Ensuite, si tu ne m’obliges pas, « Glés » en main et chougneries vers la porte (« totoc ») à retourner dans les rues, nous jouons un peu au salon (clavier, lecture…). Papa rentre vers 18h30, et nous attendons – avant, 18h, maintenant 19h – pour le souper de mademoiselle.
Après quoi, tout s’enchaîne « très vite » : 19h30, je fais ton bain, je te pose dans la bassine et pendant que tu joues, je lance une machine. 19h45 env., je te sors de l’eau et nous montons à l’étage pendant que papa va préparer le bib’ du soir. Là, je te cours après un moment pour enfiler la couche, mettre la crème sur ton eczéma, enfiler le body, t’empêcher de dessiner dessus avec tes feutres, te rattraper avant que tu ne t’asseyes sur le chat avec ton livre, t’enfiler ton pyjama, te proposer de gagner la chambre – papa arrive biberon en main – te lire quelques pages et t’enfiler ton sur-pyjama pour finalement passer le relais final au paternel vers 20h20. Là, il y a ce petit bisou cérémonial quand je te dis bonne nuit, il se pose sur ma joue ou ma bouche avec toute ta douceur mon ange, et ensuite, je descends préparer le dîner des grands. Papa te lit tes livres, te fait boire et te calme jusqu’à 21h, heure à laquelle passe actuellement le marchand de sable.
Dans une semaine, ce sera donc officiellement à 20h. Je pense qu’il faudra songer à décaler d’une demie heure pour ne pas être debout aux aurores.
Une fois que tu es couchée, il faut encore préparer « le sac de la nounou » avec couches et autres, et ta tenue de demain.
Prochain épisode : le mardi !