Rédaction CM2 – La fille du diable

Sujet

Imagine la suite du récit ci-dessous en tenant compte des différents indices concernant les personnages, les objets importants, les situations :

« Quand la fille du diable eut quinze ans, tous les démons furent invités : les griffus, les fessus, les cornus, les biscornus. Il lui firent trois cadeaux pour aller avec son genre de beauté : un collier d’araignées vivantes, des boucles d’oreilles en bave d’escargot, et une robe en bave de taureau.

La fille du diable revêtit ses parures, et quelque temps après… tomba malade. Le diable, son père, convoqua tous les démons de l’enfer pour leur demander conseil. »

Pourquoi la fille du diable est-elle tombée malade ? S’en sortira-t-elle ? Comment ? Ou bien mourra-t-elle ? Pourquoi ?

La mystérieuse maladie de la fille du diable
Johanne G–S

Le Diable était très inquiet, il tournait en rond devant la chambre de sa fille Halloween. La porte s’ouvrit et les démons médecins en sortirent ;le plus savants s’avança : « nous sommes désolés,nous n’avons rien trouvé.
- Que va devenir ma fille si même les plus savants médecin savent pas ce qu’elle a ?!! » se lamenta le Diable.

Quelques semaines plus tard, ça ne s’était pas arrangé. Mais, un matin, un jeune garçon vint se présenter devant l’antre du Diable : « Qui es-tu ? demanda le Diable.
- Je suis un paysan qui habite dans un royaume voisin du vôtre, votre Grandeur.
- Et que viens tu faire ici ?
- J’ai eu vent de la maladie de votre fille, et je viens la soigner.
- Comment un simple paysan pourrait soigner ma fille, si même les plus grands savants ne savent pas de quoi elle souffre ?

- Je vous propose un marché ; si je n’arrive point à soigner votre fille, vous aurez mon âme, sinon, j’aurais le droit de vous demander une faveur. Alors, marché conclu ?
- Mm… marché conlu !  » Le Diable ouvrit les portes de son repaire, puis conduisit le paysan à la chambre de sa fille.
Le paysan entra et lui demanda une heure pour trouver la maladie et son remède. Le Diable s’en alla au sommet de la plus haute tour du palais, d’où il pouvait voir le village du paysan. Puis, il déchaîna une tempête sur le village, manipula des esprits de gens innocents pour q’ils se mettent à voler, détruisit les récoltes… bientôt, une heure fut écoulée.

Le Diable retourna à la chambre d’Halloween, à la fois inquiet que le paysan n’ait pas trouvé de remède, et à la fois content d’avoir une nouvelle âme. Il entra… et… oh ! Surprise ! La fille souriait et elle semblait aller beaucoup mieux, mais elle ne portait plus son collier d’araignées qu’elle aimait tant.

Le diable, surpris, s’exclama :  » Mais, par quel miracle ?!!
- Monsieur le Diable, votre adorable fille Halloween était simplement allergique aux araignées.
- Oh… je vois. Comment te sens-tu Halloween ?
- Je me porte à merveille !!!
- J’en suis ravi. Et vous, cher paysan, quelle faveur allez-vous me demander ?
- Peu de choses, seulement que vous arrêtiez d’ensorceler mon village.
- Je tiendrai ma promesse. »

Le paysan partit, un sourire malicieux au visage.

Le diable et Halloween ne l’ont jamais revu. Personne ne sait ce qu’il est devenu. Et le Diable enrage de ne plus pouvoir s’acharner sur le village.

20141109

Harpe à la maternelle et balade en forêt

Ce matin, l’école maternelle m’a invitée à présenter la harpe aux 3 classes.
Au menu, présentation rapide, échanges mimés sur les autres instruments connus des pitchous, petite pièce à écouter, comptines accompagnées, essai gratuit à la chaine, et petit jeu sur grave-aigu/aigu-grave.

Il y a dans cette école une ambiance particulièrement douce, que j’ai déjà appréciée lors de l’incursion pour la semaine du goût…

Je passe l’après-midi entre le kiné et le petit boulot de testeur : je devais parler au service qualité des patates chaudes de quick…

… et je me suis plantée en appelant ça « potatoes », appellation réservée au Mac… boaf !…

En fin de journée, comme le temps est étrangement doux (23° !), nous faisons un crochet par la forêt en rentrant de l’école.

Olivia découvre les galles du chêne, Johanne celles du rosier sauvage.

Elle surprend aussi, sous les feuilles mortes, une minuscule coccinelle jaune.

Nous observons d’un peu plus près quelques arbres environnants : le chêne et ses feuilles bizarres, le bouleau au tronc clair, le châtaigner (sans châtaignes, hélas !), et le pin bien vert.
Nous croisons de nombreux champignons dont ces trois bolets dont j’ai fait une sauce, mais ils étaient très fades… nous rapportons aussi quelques feuilles et de la mousse, qui attendent maintenant dans un sac qu’on veuille bien se souvenir d’eux…

Semaine du goût

Je suis invitée, comme les autres mamans et papas, à participer si je le souhaite sur une matinée. C’est donc ce matin que je me glisse dans la maternelle où nous sommes accueillies très aimablement par les atsem.

Je suis avec le groupe des verts (dont fait bien sûr partie Olivia) ! Nous allons faire des recettes de pommes et autres fruits de saison (chouette ! je tombe sur l’atelier crumble, héhéhé)

Une jolie perle à retenir dans la séquence « interro » des petiots :

la maîtresse :  « alors les enfants, la poire, elle est de quelle couleur ?
- Jaune
- Oui ! et ?
- Rouge !
- Oui ! et là où le jaune et le rouge se mélangent ça fait ?
- Joli ! »

Plus tard, Olivia pleurera pour mon départ, puis me reprochera, le soir, d’avoir été là : ma voix était « pas pareil », et je crois surtout qu’elle n’a pas trop apprécié que je porte attention à d’autres enfants… oups!

L’école reprend

Chère Johanne, voici ta 2e année de maternelle, bis repetita, école publique cette fois. Le car prend les enfants près de l’église, à 8h05

« JE VEUX PAS PRENDRE LE CAAAAAAR ! »

Bon, les premiers jours, nous irons ensemble.  Jeudi, Vendredi… le we passe, je t’emmène, et, lâchement, demande simplement à l’ADSEM de te mettre au car pour le retour héhé.

Ajouté à la brillante idée de moi de t’amener le vélo pour parcourir la distance arrêt du car-maison, c’est gagné ! :-)

Du reste, les maîtresses, Nina et Emilie, ont l’air bien.

Ma marrante !

Je ne sais plus exactement quand, Martine, l’assistante du petit garçon de ta classe qui ne peut pas marcher, t’a fait plein de compliments sympathiques, ce qui me rassure un peu au vu de la froideur de ta maîtresse (une façon d’être, je dirais, mais qui rend toute remarque à ton sujet un brin inquiétante)…

« Elle est marrante Johanne, elle est toujours joyeuse, pleine de vie, et elle nous fait rire … blabla » :-)
Il faut dire que tu leur en racontes. Ces derniers temps, on a fait quelques essais de journées complètes, en perspective de ma reprise du travail. Hé bien, à l’heure de la sieste, comme – bien entendu – personne n’a pu te faire dormir, … on aurait pu penser que dans ce cas les enseignants racontent une histoire ?
Nan, c’est toi qui leur en raconte. Une histoire d’écureuils que tu as rencontré à qui tu as parlé mais la maîtresse elle t’avait dit de rentrer alors ……..
L’autre jour, Annette, l’assistante de la maîtresse, lasse d’essayer de te faire dormir, lâche un « tu me casses les pieds ». Tu lui réponds tranquille que « non, moi je casse que les pieds de Maman » … ben oui, tu me les avais cassé peu de jours avant !
En tout cas, tu sembles plus heureuse chez Nounou qu’à l’école, alors je pense qu’on va couper la poire pour les jours où j’irais au boulot : une journée nounou, une journée école…
genre « lundi école le matin, mardi nounou, mercredi, jeudi école le matin, vendredi école la journée et Papa te récupère » enfin, je dis genre car mes employeurs ne m’ont toujours pas fourni mon nouvel emploi du temps… :-/

La rentrée

Bon, ben c’est fait. Primo bilan tout à l’heure.
Ayé, j’ai abandonnée ma petite à l’ECOLE !!
Ca fait drôle quand même. Pourtant, ce ne devrait pas être très différent de la crèche, non ?
C’est la façon dont les gens accueillent qui diffère, je crois. Ils sont profs, ils sont l’ECOLE…
J’espère que ça va te plaire. La maîtresse a l’air sympa, et comme tu es la plus jeune de l’établissement, je pense qu’ils vont te bichonner, s’pas ?
Moi j’ai un problème avec l’école. Un stress qui reste. Quand je vois tous ces enfants.
Et puis, j’ai tout oublié avant de partir, j’ai reperdu tous mes moyens, comme quand j’étais môme :
oublié le dossier, égaré les clefs de voiture avant de partir, perdu les feutres à fournir, …
et la directrice « à midi, sans faute » ! Mais mais mais… je ne suis pas une petite fille madame, c’est quoi ce « sans faute », un réflexe ? Parce que si à midi aujourd’hui vous n’avez pas les 20 pages signées, c’est la mort ?
:-)
Bon, je me calme… je suis toute tendue. Je ne voudrais pas que tu stresses à cause de moi.
Papa et nounou ont dit  » c’est trop jeune ». Ben peut-être, ça c’est toi qui va voir. Il en a de drôle papa, ce n’est pas lui qui prendrait le parti de réduire sa profession pour faire père au foyer… maternelle ou pas.