Nous sommes à Romagnieu. Les parents sont en sortie. Mes filles sont chez Sylvain, celles de Jeannette chez leur père.
J’ai proposé un repas-pizza à ma soeur et son amoureux. Elles arrivent.

Mais les contractions m’ont à nouveau paru étranges aujourd’hui, plusieurs vagues un peu plus longues. Encore une fausse alerte ?

Les pizzas sont là et j’ai mal au ventre maintenant. Je le dis, ça va peut-être être la bonne !

ça se confirme. Et je réalise que je me souvient TROP BIEN ce que ça va faire. Je ne suis plus aussi courageuse et je voudrais faire CTRL-Z

Vers 23h, nous partons à la maternité

monitoring, chasse au pokemon pour le papa (grrr)

perte des eaux (pour la première fois je m’en rends compte !)

enfin, après de longues douleurs que l’haptonomie n’a pas soulagées, mais que de long cris graves et chantés ont accompagnés avec une efficacité réelle mais insuffisante, je demande si là tu ne serais pas sur le point de sortir…

La sage femme jette un oeil « ouverture à 5″

5 ! A peine la moitié du boulot d’ouverture ?!!! rhaaa je ne vais pas tenir comme ça. Tant pis, pour la première fois je demande la péridurale.

Je sens la tête pourtant pas loin moi !

on me l’installe entre deux lamentations. A peine fini l’installation, je crie que non là c’est pas possible désolée, mais c’est la têteeeuuuu

et en effet, quelques minutes à près nous te tenons dans les bras. Petite, fripée, chevelue, adorable nouvelle-née.

Il est 3h40. Plus tard dans la matinée nous aurons une petite (grosse) frayeur car tu semble tourner de l’oeil, affaiblie par des glaires qui gênent ta respiration et une température trop basse. Du coup, une fois dégagée par les sage femmes, nous nous relayons ton père et moi pour de beaux moments de peau à peau qui te réchauffent.